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Philosophie

Vivre, c’est aimer pour se donner vie

Version « audio » de l’article par Nathalie Gilmont

Peu importe la manière dont se déroule ou s’est déroulée notre enfance, chacun de nous a le devoir de prendre soin de son être. C’est notre bien le plus précieux, cette part sacrée en nous, à laquelle nous nous relions par la voie du cœur. Ainsi, chaque fois que nous choisissons d’ouvrir notre cœur, nous grandissons dans la force de notre essence sacrée. Personne ne peut y toucher, ni nous l’enlever, à part nous-mêmes.

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Grandir est un choix personnel, individuel et libre… C’est le choix de garder, consciemment et constamment, le contact avec soi, et s’ouvrir ainsi vers toujours plus de conscience de sa personne, pour être présent à qui nous sommes, ici sur Terre. Grandir, c’est choisir d’enlever – ou pas – le voile des certitudes qui filtrent notre vision du monde, quand celles-ci nous rendent malheureux et rendent les autres malheureux.  Grandir, c’est choisir sans relâche le bonheur au-delà des épreuves et des peurs, et s’attribuer ce choix comme une philosophie de vie, comme un cadeau que l’on se donne, une sorte de Graal précieux.

Cultiver la racine du bonheur

Grandir, c’est donc une croisade avec soi-même qui demande courage, persévérance et foi. C’est cultiver la racine du bonheur en choisissant la Vie, et se rappeler ce choix le plus souvent possible, pour ne pas oublier que nous sommes vivants, et que la Vie est le bonheur.

L’Amour en est le chemin

Vivre, c’est Aimer, car la Vie nous donne le cadeau de l’Amour, pour arriver à elle, et c’est l’Amour qui nous rend vivants.

À travers les épreuves et les blessures de la Vie, il nous faut renouveler constamment notre foi en elle, en choisissant d’Aimer et en apprenant à Aimer à chaque instant, comme un enfant qui vient de naître et qui n’a peur de rien. Il nous faut choisir d’Aimer la Vie comme autant de premières fois, dans l’acceptation de l’expérience humaine, des colères qui nous habitent, des agressions d’autrui, des injustices.

Apprendre des blessures de l’âme

Apprendre, c’est aussi savoir aimer les blessures de l’âme, et les regarder comme des expériences qui nous traversent, tel un fleuve traverse un paysage tantôt semé de fleurs, tantôt semé d’écailles rocheuses, sans revenir, sans se retourner, sans s’attacher…

C’est par la voie du cœur que nous apprenons à garder le contact avec notre essence sacrée, parce que c’est par là que nous pouvons puiser dans la source intarissable de l’Amour que rien n’ébranle. Car l’Amour n’est-il pas une force qui nous habite, et non une exigence à satisfaire ?

Il faut parfois attendre longtemps pour renouveler sa foi en la Vie, et « voir » avec les yeux de l’Amour. Parce qu’il arrive souvent que l’humain en nous s’aveugle lui-même des blessures qui le traversent, et les laissent gouverner sa Vie et ses relations. Mais la plupart du temps aussi, quand nous sommes restés trop loin en arrière, notre essence sacrée, bien vivante tout au fond de nous, nous accorde la grâce de nous rappeler à elle si nous choisissons de l’entendre : s’ouvrent alors notre cœur et notre conscience. Dans cet « état de grâce », nous nous donnons à nous-mêmes une nouvelle naissance, pour ouvrir à nouveau les yeux de l’Amour qui s’étaient endormis.

Ressentir la joie de vivre

En disant « oui » au flot de la Vie, nous redevenons forts et ouverts à l’expérience et à la créativité, et nous nous sentons heureux d’expérimenter notre essence sacrée. Devenus libres, c’est ainsi que nous prenons soin de notre être.

La joie de Vivre passe par le cœur. Plus nous gardons notre cœur ouvert, plus nous sommes vivants… Grandir, c’est garder les yeux de l’Amour, quelle que soit l’expérience heureuse ou malheureuse, car l’Amour ne fait pas de tort.

Quitter la prison de ses croyances

Dans son livre « Le désespoir des singes et autres bagatelles », Françoise Hardy a écrit  « Peut-être est-ce pour que l’esprit le quitte avec moins de regrets que la prison du corps devient de plus en plus invivable avec le temps ? »

En la paraphrasant, j’ajouterais : « Peut-être est-ce parce que le cœur ne parle plus que la prison des croyances et des certitudes devient de plus en plus invivable pour l’âme et pour le corps ».

La Vie a besoin de joie pour jaillir, et la joie ne peut jaillir que de l’Amour.

Ainsi, l’expérience humaine nous apprend que, si l’on n’y prend garde, les préjugés et les certitudes personnelles peuvent devenir autant de résistances au flux naturel de la Vie, prenant la place du cœur et nous déconnectant de la source sacrée qui nous rend vivants : l’Amour de notre être.

Un passeport vers l’Amour et la Vie

Quand notre cœur se trouve face à nos croyances, tel un commandant de bord qui ne contrôle plus son avion, nous partons loin de lui, et seul le pilote automatique de nos résistances semble guider notre Vie. Alors, notre cœur n’a plus de passeport pour Vivre. En sourdine, comme étouffé, nous ne lui laissons plus nous faire découvrir notre plein pouvoir de Vie. Nous ne lui laissons plus nous guider vers les ressources innées et inépuisables d’un bonheur durable. Ainsi, notre cœur ne vibre plus suffisamment pour nous envoler vers l’Amour et la Vie. Pas suffisamment sollicité, notre coeur ne peut puiser dans la force de Vie ni dans les pensées créatrices qui alimentent la joie de Vivre et le don de l’Amour.

Laisser venir l’Amour à soi

Heureusement, même quand on le lâche, l’Amour lui, ne nous lâche jamais. Grandir et Vivre en conscience, c’est vouloir garder l’unité qu’apporte l’Amour, et se défier soi-même face à la division qu’apporte l’éducation, au travers des peurs que celle-ci entretient en nous… Pour que notre âme soit enfin libre de faire jaillir la joie, dans cette unité retrouvée, sans les limites des certitudes d’ici… Pour que nous puissions rayonner enfin de toute notre lumière, de tout ce que nous sommes vraiment.

Regarder les autres avec gratitude

Grandir, c’est pardonner et savoir laisser aux autres la responsabilité de leurs choix de Vie.

C’est vivre dans la gratitude, pour l’expérience précieuse qui nous est donnée, celle du don de la Vie qui passe à travers nous, pour chacun et chacune, de manière unique.

Et remercier la Vie chaque jour pour le chemin parcouru et le trésor auquel elle nous mène : l’Amour pour soi. La remercier en la laissant nous rendre vivants. C’est lui montrer que, si l’Amour ne nous lâche jamais, nous non plus, nous ne le lâcherons pas, quelles que soient les épreuves que nous imposent notre éducation et nos croyances sur nous-mêmes. C’est prendre bien soin de notre être, pour savoir prendre bien soin de ceux que nous aimons. Et pour garder, dans le chaos des limites humaines, la connexion avec la pureté de l’Esprit, qui nous permet de voir avec les yeux de l’Amour, dans la joie et la paix de la Conscience Pure…

Texte rédigé par Nathalie Gilmont

En cliquant sur le nom de l’auteure, vous pouvez accéder à sa page de présentation et voir une vidéo où elle explique la philosophie ‘Nouvelle Terre’

Nous partageons tous la même planète… et pourtant…

S’il est évident que nous partageons tous la même planète, le simple fait de devoir le souligner pointe du doigt la regrettable vérité : nous l’oublions trop souvent.

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Nous sommes tous les habitants de cette bulle de vie au milieu du gigantisme. Avec chacun nos particularités, nous n’en sommes pas moins, tous, des êtres humains soumis aux mêmes lois du vivant et de la planète que nous peuplons. Nous avons tous les mêmes droits éthiques, issus de la « Déclaration Universelle des Droits de L’homme ». Nous avons tous les mêmes devoirs envers la vie, les autres et nous-même.

Cependant, nous ne cessons de nous déchirer, nous ne cessons de nous opposer les uns aux autres. Comme le dit Antoine de Saint-Exupéry, « Pourquoi nous haïr ? Nous sommes solidaires, emportés par la même planète, équipage d’un même navire. »

Apparait-il possible alors d’ouvrir une voie vers la paix, vers l’émerveillement et l’enchantement chers à Pierre Rabhi ?

Intrinsèquement semblables…

Que nous vivions dans les îles chaudes du Pacifique, sur les hauts plateaux tibétains ou dans les grandes plaines d’Afrique, nous sommes tous soumis aux mêmes contraintes physiologiques, et devons assouvir les trois fonctions fondamentales : se nourrir, se défendre et se reproduire. 

Nous sommes tous des organismes incarnés, animés par une âme, et un esprit, une intelligence, qui aspirent universellement aux mêmes quêtes de bonheur et d’Amour, aux quatre coins de la planète.

Chacun de nous vient au monde chargé de sa culture, de son environnement, de son milieu social, etc. À notre naissance, notre psyché n’est pas immaculée, mais bel et bien marquée du sceau de notre histoire familiale et culturelle. Depuis le début de l’histoire de l’humanité, les différentes régions du monde ont façonné les hommes qu’elles ont accueillis. Ces hommes ont alors érigé autour de leur groupe des croyances, des morales, des cultures pour bâtir leur identité, et leur appartenance à la communauté. Cette appartenance au groupe est indispensable aux hommes pour qu’ils puissent se construire de façon sereine et sécurisante. Nous parlons de racines, qui s’expriment tels des tuteurs, le long desquels les hommes vont pouvoir vivre et se développer, et par lesquels ils seront guidés.

… avec des dissemblances

Ces racines sont différentes pour chaque groupe d’humains, et font émerger des points de vue très divers sur la vie et l’organisation du monde. 

Cette diversité culturelle, qui s’exprime à plusieurs échelles, est une immense richesse ; elle représente le trésor de l’humanité, telles les facettes parfaites d’un diamant poli. Chaque facette isolément est une merveille, qui est transcendée dès lors qu’elle est observée au milieu des autres.

Cette diversité culturelle, si elle est une richesse, a cependant dérivé et fait émerger des sectarismes prononcés, et des rejets plus ou moins marqués par les hommes. Chacun, imprégné de son acquis, condamne, juge, et rejette celui qui n’a pas les mêmes imprégnations originelles, celui qui est différent…

De là naissent alors le repli identitaire, le communautarisme et toutes leurs dérives violentes et intolérantes. C’est à partir de là que l’homme oublie que « nous partageons tous la même planète ». Il va condamner l’autre, et faire de la lutte contre ses idéaux qu’il juge mauvais le combat de toute une vie. Chacun veut imposer à l’autre sa croyance, le convertir, l’asservir et le dominer, par peur de ne plus exister, niant ainsi la connexion originelle qui le lie à tous et au Tout. Mais est-il si important au fond que l’autre ait les mêmes idées que moi pour qu’il soit mon ami ? Suis-je obligé de condamner l’autre parce que son point de vue ne correspond pas au mien ? Suis-je obligé de forcer l’autre à penser comme moi pour le laisser exister ?

Vers un ego « solidaire », et non « solitaire »

L’homme est tripartite : un corps, un esprit et une âme. Le corps enveloppe l’esprit, qui lui-même enveloppe l’âme. 

L’une des composantes de l’esprit est l’ego, qui désigne la représentation de la conscience de soi et constitue le fondement de la personnalité. Un ego sain et structuré accompagne l’homme vers l’harmonie, la bienveillance et la paix intérieure. Malheureusement, l’ego est trop souvent écorché ou souffrant. Alors, il étouffe l’expression intime de l’âme, et guide les interventions de l’homme vers des mécanismes de replis sur soi et de peur. Et loin de prendre conscience de son lien avec les autres, l’homme s’en coupe et oublie que « nous partageons tous la même planète ». 

L’ego et ses souffrances enveloppent l’âme, et selon les « couches » plus ou moins épaisses qui le composent, il sera plus ou moins en mesure de l’asphyxier. Alors, la peur remplace l’Amour et les hommes se scindent.

L’ego ne vise que son but, sans se soucier du chemin. Pourtant, sur ce chemin, l’ego va couper les liens de l’homme aux autres, et l’isoler. L’expression de l’être profond lié au Tout, celui qui sait et vit que « nous partageons tous la même planète » est inhibé par un ego narcissique « destructeur de connexions ». L’ego accompagne les actions de chacun vers l’incohérence et l’irresponsabilité, et nie le fait que nous sommes tous liés.

Pourtant, Victor Hugo a écrit : « Rien n’est solitaire, tout est solidaire. »

L’éducation pour apprendre à ouvrir son coeur…

Le monde de demain s’écrit aujourd’hui. Des actions de plus en plus nombreuses menées à travers le monde en faveur de l’éducation montrent que l’homme prend progressivement conscience de l’imbrication très forte qui existe entre la misère du corps et celle de l’esprit. L’illettrisme, par exemple, n’est jamais dissociable de l’assujettissement et de l’avilissement de l’homme à sa culture, à son milieu, ou même aux autres hommes.

Einstein a écrit : « Nous passons quinze ans à l’école et pas une fois, on nous apprend la confiance en soi, la passion, et l’amour qui sont les fondements de la vie. » L’école d’aujourd’hui explique à ses élèves comment se couper des autres. Elle leur impose de travailler seuls, isolés, sans demander ni apporter d’aide à son voisin sous peine de sanction et de jugement. Elle apprend la compétitivité, mais pas le dépassement, elle apprend à être meilleur que les autres mais pas meilleur que soi-même. 

L’école apprend le jugement. Et comme le dit Boris Cyrulnik, « le jugement dissout les liens sociaux ». Une réflexion est menée depuis quelque temps sur les notes qui sanctionnent, et qui devraient être remplacées par des couleurs. Mais quelle est la différence entre une mauvaise note et la couleur rouge ? La signification est la même. L’école cherche à éviter de mettre les élèves en situation d’échec. Mais seul l’échec construit !

Plutôt que de vouloir nier l’échec, et de le juger, plutôt que de condamner l’élève qui n’a pas acquis la connaissance ou la compétence, pourquoi ne pourrions-nous pas le mettre face à son échec, sans le juger, simplement en lui donnant les outils pour qu’il le positive et lui permette de s’enrichir. Alors, l’enfant ne ressentira pas la honte de son échec que lui offre aujourd’hui l’école, honte qui blesse son ego et le coupe des autres. Pourquoi ne pas le mettre face à son échec avec bienveillance, et le lui faire assumer ? Alors il mettra en place des systèmes pour le résoudre, accompagné par ses éducateurs, qui ne devraient être là que pour le guider, non pour le sanctionner… L’élève prendra alors conscience qu’il n’est ni jugé, ni seul, et ses liens vitaux aux autres se renforceront. Il vivra plus que jamais intensément le fait que « nous partageons tous la même planète ».

La laïcité : l’acceptation de toutes les religions

Une autre arme de destructions des liens unissant les jeunes aux autres et au reste du monde, est la laïcité, si chère à nos sociétés contemporaines. 

La laïcité, qui à l’origine scelle une démarche d’acceptation de tous les cultes, observe aujourd’hui l’effet inverse. Au lieu d’unifier, elle divise. Elle nie les religions, veut les étouffer, les condamne, les rejette. Et dans la mesure où la religion signe une partie de l’identité, la laïcité en tant que rejet, aujourd’hui blesse l’ego, l’agresse, d’où toutes ces tensions autour d’elle.

Par le rejet des signes religieux dans les écoles, par la suggestion de ne plus installer de crèches pour les fêtes de Noël, ou encore de renommer les vacances scolaires, l’on enseigne à nos jeunes, au nom de la laïcité, à bannir l’autre et sa différence, à le nier dans sa vérité profonde. On coupe chacun de l’autre, on répudie ses liens à l’autre.

Vers une école de l’Amour

L’école ne devrait-elle pas plutôt enseigner le respect et l’acceptation de la différence ? Ne devrait-elle pas mettre en valeur la richesse de la diversité ? Ne devrait-elle pas renforcer le lien de chacun aux autres au lieu de le couper ?

L’école ne devrait-elle pas être le lieu où l’on guide les jeunes vers la découverte d’eux-mêmes, de ce qu’ils sont fondamentalement, où on mettrait en valeur que l’Amour dont ils sont tous bâtis et le lien qui les unit aux autres est le « fondement même de la vie. » ?         Peut-être qu’un nouvel enseignement devrait mettre l’accent sur le « développement harmonieux » de l’être, cher à Einstein, qui permettrait à chacun de renforcer son lien aux autres et au Tout ? Ne devrions-nous pas arrêter de fermer nos jeunes aux difficultés qu’ils rencontrent, mais plutôt les accompagner dans une démarche de responsabilisation, pour les aider à vivre leurs difficultés, à les assumer et à trouver une aide dans l’autre. Ainsi, ils garderaient à l’esprit constamment que « nous partageons tous la même planète ».

Texte rédigé par Emmanuelle Salesse.

Covid-19 : demain sera…

Bientôt s’achève le « confinement » sur la planète. Cinq, quatre, trois, deux, un… C’est parti ! Demain sera-t-il un monde nouveau ou pas ?

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Nous avons constaté la fragilité d’une politique néolibérale qui a entraîné la chute de l’économie mondiale. Un monde bâti sur la richesse, le profit, l’exploitation de l’homme, mais aussi sur l’éthique. 

La difficulté de choisir la bonne stratégie

Oui, l’économie mondiale a mis le genou à terre pour une question de choix, car c’est bien cela le début de cette crise. Non pas un virus de 0,1 micron arrivé sur la planète en pointant d’un doigt menaçant les personnes qu’il allait infecter, mais le choix qu’il fallait faire pour sauver l’humanité. 

Deux options : protéger immédiatement les faibles et mettre à terre l’économie mondiale pour une période indéterminée, ou bien prendre le temps d’étudier une autre option. Le temps, il n’y en a pas ! La pandémie avance comme un raz-de-marée. Le dilemme est cornélien : d’un côté des personnes âgées et fragiles, de l’autre des actifs jeunes et vaillants. Il faut trancher.

Le verdict

Au vu de tant de méconnaissances sur le virus et les moyens de le combattre, le verdict est prononcé pour tous nos gouvernants : protéger l’humanité. On trouverait des solutions pour régler les dégâts collatéraux « après ». Le couperet est tombé, on a confiné la population de la planète. On a mis au tapis des entrepreneurs, des salariés, des familles.

La note sera lourde pour certains, pas pour tous, car pour d’autres une manne inespérée ouvre ses portes. Comme au temps de la peste ou du choléra, on a parqué la population, supprimé les libertés comme celles de circuler, de voyager, d’acheter ce qui n’est pas un besoin de base…

La moitié de la planète a confiné, apeurée, inquiète et informée par différentes catégories d’experts eux-mêmes tourmentés par des querelles intrinsèques pour des notions de profits, d’intérêts, de lois et de responsabilités.

Avaient-ils un autre choix à faire à ce moment-là ? Pas sûr ! En plein naufrage, le capitaine sauve les vies et non le navire.

Comme une colorisation cinématographique

Un film en noir et blanc au bruit sourd commençait. Mais à l’image d’un artiste qui aurait voulu rajouter des touches de couleurs, la nature s’est réveillée. Les coquelicots ont retrouvé leur rouge éclatant, l’herbe est plus verte, on redécouvre les prairies. Les oiseaux chantent à tue-tête, et même les insectes reprennent possession de leur territoire. Les villes sont redevenues des parcs, et les biches, les cerfs et quelquefois les sangliers se sont emparés de nouveaux espaces. 

L’être humain n’est pas éternel, avec ou sans nous, la planète continuera son chemin. Quand nous arrêtons de la blesser, elle offre ce qu’elle a de plus beau : des couleurs, de la musique et de la vie.

Que ferons-nous demain de ce constat ?

Que ferons-nous de cet élan de solidarité qui s’est créé entre les citoyens ? La population avait oublié, au quotidien, ce qu’était le partage. Enfermée, elle retrouve l’écoute, la disponibilité. On parle, on s’entraide, on s’occupe de nos aînés, de nos enfants, de nos voisins, on applaudit ceux qui nous soignent et nous nourrissent. 

Quelle leçon de vie ! On savoure l’instant présent sans penser à demain qu’on ignore, on se délecte de toutes ces merveilles que l’on sait fugaces ou illusoires, car tout peut recommencer… À courir après « le toujours plus », on en avait oublié « l’essentiel » : il aura fallu ce virus de 0,1 micron pour nous le rappeler. Le paradoxe de la dangerosité de l’infiniment petit pour l’espèce humaine. 

Alors demain, que sera demain ? Demain…, peut-être hier ? 

Aujourd’hui, une pause dans le temps comme une parenthèse, une oasis, un message du mieux-être, une fenêtre vers un autre monde.

Demain, peut-être un début ? Un premier pas vers l’espoir d’un monde meilleur. La planète nous a donné un avertissement mais elle a aussi souri, elle nous a fait un clin d’œil. Demain, il faudra penser différemment afin de ne pas raconter à nos petits-enfants : « un jour, vous savez, il y avait des fleurs dans les prairies, des poissons dans la mer et on entendait aussi les oiseaux gazouiller ».

Demain, que choisirons-nous ?  

Texte rédigé par Hélène Bringaud

Nos Émotions dans tous leurs états

Les émotions sont l’essence même des êtres sensibles, humains et animaux. Elles nous submergent parfois, elles nous anéantissent ou nous élèvent souvent, mais toujours, elles nous meuvent et nous animent, depuis notre premier jusqu’à notre dernier souffle. Elles sont un langage universel qu’il est important de comprendre, pour cheminer vers son harmonie et vers son humanité.

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Un soir d’automne les yeux grand ouverts

Je me souviens d’un soir d’automne où je me promenais sur les crêtes des Monts du Cantal. Le ciel était or, limpide, pur de la moindre intrusion nébuleuse. Le soleil disparaissait lentement derrière l’horizon. Il teintait les montagnes et les forêts de rouge et de jaune, qui se mêlaient au vert des collines, et sublimait ce décor de sa lumière singulière.

Mon organisme tout entier a témoigné de son émerveillement par des manifestations physiques puissantes : chair de poule, larmes aux yeux, gorge nouée, mains moites, impossibilité de bouger. J’étais profondément émue.

Einstein a dit : « Celui qui n’a jamais connu l’émotion, ses yeux sont fermés ». Ce soir-là, mes yeux étaient grand ouverts, esquissant un subtil chemin vers mon âme…

une composante intrinsèque des êtres sensibles

L’émotion est une composante intrinsèque des êtres sensibles, des animaux humains et non-humains pour reprendre les termes chers à Darwin. Elle pourrait se définir comme « une expérience psychologique complexe et intense, avec un début brutal et une durée relativement brève, de l’état d’esprit d’un individu lié à des stimuli internes et externes ». L’homme, soumis à un contexte particulier, va réagir avec émotion à une situation inattendue et soudaine ; il va être le siège de manifestations psychologiques plus ou moins conscientes, plus ou moins contrôlées, et de stigmates corporels propres aux circonstances et à ce qu’il est.

les deux émotions primaires

Darwin a largement étudié les émotions à travers ses travaux d’éthologue et de naturaliste. Il en définit six, universelles et intemporelles, qu’il a pu observer à travers les âges, à travers les cultures et même à travers les espèces. Il s’agit de la joie, de la peur, de la tristesse, du dégoût, de la colère, de la surprise.

L’une des formes d’expression de l’amour dans son sens le plus large est la joie. L’amour correspond à la connexion à l’autre et au monde qui nous entoure, mais aussi à la connexion de sa conscience à son être profond. Lorsqu’on est dans l’Amour, chaque parcelle de soi est connectée au Tout, et on exprime de la joie.

La peur, quant à elle, est le contraire de l’amour. Elle correspond à une déconnexion de soi avec son essence profonde. Il n’y a plus de lien avec l’autre, ni avec le monde environnant et sécurisant, ce qui engendre une sensation de vide, de solitude et de grande angoisse. L’âme de celui qui a peur se terre au fond de son être et s’enferme dans un isolement déstructurant.

les mélanges subtils d’amour et de peur

L’amour et la peur sont donc des sentiments contraires qui définissent l’être sensible, et qui vont édifier chez lui, tout au long de sa vie, en fonction de sa culture, de sa personnalité, ou encore du contexte, des émotions de différentes natures. Elles sont les deux émotions « primaires » qui, mixées comme les couleurs de l’arc-en-ciel, constituent toutes les teintes du spectre lumineux et vont en se mêlant, peindre toutes les nuances de l’âme.

Les autres émotions décrites par Darwin sont un subtil mélange d’amour et de peur, instillés sur l’individu dans des proportions différentes et perçues par celui-ci selon les caractères intimes qui le définissent, selon sa culture, mais aussi selon les paramètres extérieurs qui l’entourent. La psyché de chacun réagit singulièrement à des stimuli externes, en fonction de ses caractères internes.

la nature universelle des émotions

Charles Darwin explique dans son ouvrage « L’expression des émotions chez l’homme et les animaux » que les émotions ont une nature universelle, et se manifestent par un ensemble d’expressions faciales, de gestuelles et de postures propres à l’émotion exprimée et à l’espèce qui l’exprime.

Ainsi, la colère, la surprise, ou n’importe quelle autre émotion est éprouvée par l’être sensible de façon personnelle et particulière, mais sa forme d’expression présente néanmoins des similitudes, quelle que soit l’ethnie, la culture, ou l’individu. Chaque émotion présente des éléments corrélatifs observables qui la définissent. Le dégout, par exemple, se dessine sur un visage et s’exprime à travers un langage corporel clair et identifiable par le groupe. Il en est de même pour toutes les émotions décrites par le naturaliste.

Les émotions ont donc un caractère universel, comme il a pu les observer et en décrire leurs caractères communs au sein de plusieurs sociétés aux coutumes très diverses, mais aussi au sein d’un large spectre d’espèces animales.

Mais à quoi servent les émotions ?

Le sociologue Goleman s’est alors interrogé sur la fonction des émotions et sur leur utilité au sein du groupe. Il a pu remarquer que l’expression d’une émotion permet à l’autre de connaitre l’état d’âme d’un individu dans une situation donnée. Elle permet ainsi de renseigner le groupe sur la nature des sentiments des uns et des autres, et donc de se positionner au sein de ce groupe, ou de situer l’autre dans un contexte précis.

Cette prise de conscience et cette appréhension de l’état émotionnel des individus contribue à une meilleure adaptabilité de chacun dans la vie communautaire. Chacun apprend à mieux se connaitre, à identifier ses besoins, les besoins de l’autre, et ainsi à les satisfaire au plus près de leurs vérités. Les émotions et leurs différentes formes d’expression permettent ainsi de développer des relations harmonieuses et équilibrées au sein du groupe.

Des études menées par des éthologues et des sociologues montrent que les émotions partagées scellent également des liens précieux et puissants entre les gens. Lors d’expériences traumatisantes comme les attentats ou les catastrophes naturelles, les victimes nouent des relations très fortes entre elles, unies dans leur chair par cette souffrance commune, par ces émotions vives qui raisonnent à l’unisson les unes des autres.

Ainsi, l’expression d’une émotion facilite notre adaptation à l’environnement, notre coexistence et notre survie. Les émotions améliorent donc notre qualité de vie et notre bien-être, à condition bien sûr qu’elles soient conscientisées, acceptées et exprimées.

Ne pas refouler ses émotions

Etymologiquement, « émotion » contient le préfixe « e » qui signifie aller vers l’extérieur, et la racine « motion » qui traduit la notion de mouvement. L’émotion est donc une énergie qui prend naissance à l’intérieur de soi et qui est destinée à en sortir, à être expulsée. Cette énergie provoque des réactions internes vives, comme nous l’avons déjà certainement tous éprouvé, et se diffuse sur notre entourage. 

Pour que nous puissions vivre en harmonie avec nous-mêmes et avec les autres, nous devons donc laisser exprimer nos émotions. Pourtant, notre culture et notre éducation nous réfrènent avec ardeur dans cet exercice. Combien de fois n’avons-nous pas entendu, lu, appris qu’il ne faut pas pleurer, qu’il ne faut pas avoir peur, qu’il ne faut pas rougir ? Pourquoi cela ?

Parce que l’illusion est élégante ? Parce que le déni nous rend plus fort ? Parce que l’absence d’affect est une forteresse invincible qui nous protège ?

Je ne le crois pas.

Les grandes figures de ce monde, les dirigeants des grandes nations, des grandes entreprises, ne nous laissent jamais entrevoir leurs émotions. Comme s’ils avaient peur de se mettre à nu, de se dévoiler et ainsi de révéler leur faiblesse. Ils ont appris qu’être digne signifiait de rien laisser échapper d’eux-mêmes. Mais est-ce vraiment cela la dignité ?

Là encore, je ne le crois pas. Être digne ne serait-il pas plutôt être soi-même, profondément ? Cette puissante énergie émotionnelle qui nait de nos entrailles, qui nous parle et vibre en nous, ne doit donc pas être niée ; elle doit être évacuée, excrétée de notre corps.

la Maladie ou le « mal-a-dit »

Lavoisier a dit : « Dans l’univers, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Si cette énergie reste dans notre organisme, si elle n’est pas exprimée, elle va alors s’amasser, s’accumuler dans nos organes, se transformer et en altérer le bon fonctionnement. Si cette énergie stagne en nous, elle va devenir négative, nocive et génératrice de troubles profonds. Ainsi, à terme, un organe qui va stocker ce type d’énergie néfaste va se mettre à dysfonctionner et à exprimer une maladie. 

N’oublions pas que le « mal-a-dit ». 

Des émotions refoulées, contenues, niées se traduisent par des maux spécifiques relatifs à l’organe récepteur de cette émotion. Par exemple, la peur non exprimée va s’accumuler dans les reins, la colère étouffée va charger le foie en mauvaise énergie, l’inquiétude chronique va affecter l’estomac. 

D’ailleurs, de nombreuses expressions consacrées énoncent clairement ces dommages. Nous entendons souvent dire « j’en ai plein de dos » lorsque des lombalgies chroniques traduisent un sentiment d’impuissance à porter tout le poids de sa vie ; ou encore « tu me pompes l’air » lorsque l’appareil respiratoire dysfonctionne, englouti sous la sensation de manque de liberté ou d’oppression. Nous pouvons aussi avoir des genoux fragilisés lorsque le « je » ne parvient pas à s’harmoniser avec le « nous », (je-nous) lorsque nous avons du mal à trouver notre juste place parmi les autres.

Il est donc important pour chacun de laisser s’exprimer ses émotions. Pourtant, nous essayons toujours avec ardeur de nous délester de notre colère lorsqu’elle nous submerge, de notre jalousie, de notre dégoût, et de toutes les émotions « négatives » qui affleurent à notre conscience.

la Magie ou « l’âme-agit »

Jean-Paul Sartre a écrit : « Nous appellerons émotion une chute brusque de la conscience dans le magique ». Le philosophe parle de magie pour désigner notre âme. En effet, la magie opère lorsque « l’âme-agit ». 

L’émotion serait alors un message, une réponse brutale, parvenue à notre conscience, que nous enverrait notre âme, notre part divine connectée à notre vérité, mais que notre culture, notre morale, notre ego nous masquent.

Les émotions sont la voix de notre âme qui parle à notre conscience, lui indiquant ce qui est bon pour nous (et exprime la joie) ou ce qui ne l’est pas (et nous procure peur, dégout, colère etc…). Elles permettent à notre esprit, à notre mental trop souvent coupé de notre essence profonde, de cheminer vers notre secret, vers notre substantifique moëlle.

Les émotions sont les messagères de notre conscience. Elles nous informent sur la perception qu’en a notre monde intérieur du monde qui nous entoure. Ainsi, écouter nos émotions, les comprendre, les accepter semble indispensable pour cheminer vers notre vérité. Elles tracent un chemin vers notre âme, vers notre « magie ».

Gérer les émotions négatives

Mais accepter nos émotions, nos passions, ne signifie pas ne pas les vaincre. Notre colère, notre tristesse, notre mépris pourront être vaincus lorsqu’on les aura entendus, analysés, compris, et que l’on pourra ainsi les évacuer de façon juste et bienveillante.

Accepter une émotion telle que la colère, le mépris, le dégout, ne veut pas dire la laisser s’exprimer librement, anarchiquement, en bafouant l’autre dans son intégrité. Il n’est pas question de nier l’autre dans cette expérience. Extérioriser une émotion vive, l’exprimer avec justesse, est une tâche laborieuse et difficile qui doit être menée avec bienveillance envers soi-même et envers les autres.

En route Sur le chemin de vos émotions !

Chacun, selon ses besoins intimes, selon ce qui l’anime et le nourrit, peut trouver, par la parole, par l’expression artistique, par le sport, par le rire, ou par un tout autre moyen, celui qui est le plus proche de lui pour évacuer ses émotions, et s’approprier ainsi pleinement l’incommensurable message qu’elles lui livrent.

Texte rédigé par Emmanuelle Salesse.

COVID-19 : notre humanité sous le microscope

Notre humanité doit aujourd’hui faire face à des défis considérables. Le « grand » responsable ? Un ennemi invisible, le coronavirus SARS-CoV-2, une particule microscopique à l’origine de la pandémie de la maladie appelée COVID-19. Au départ de Wuhan, une ville de la Chine centrale, elle se propage depuis fin 2019 à la planète entière. Il ne s’agit que d’une première vague.

Notre monde résistera-t-il ?

© Syaibatul Hamdi (www.pixabay.com)

Vers la fin du monde ou la fin d’un monde ?

Préambule

Les compteurs de la planète s’emballent avec les humains atteints par la COVID-19. Parmi eux, un grand nombre d’hospitalisés, pris en charge en soins intensifs ou malheureusement décédés. Les médecins s’insurgent contre la pénurie des masques de protection et craignent la carence de produits utilisés en soins intensifs tels que les myorelaxants, les sédatifs ou le curare.

La rédaction compatit avec les victimes et leurs proches. Elle remercie particulièrement les personnes travaillant dans des conditions difficiles aux dépens de leur propre santé. Si les soignants sont bien les principaux concernés, d’autres cependant poursuivent également leurs activités dans des secteurs dits « essentiels ».

La stratégie du confinement

Protéger les groupes à risque. Éviter à tout prix l’envahissement massif des lits d’hôpitaux. Préserver la disponibilité des respirateurs ainsi que des produits sanitaires et pharmaceutiques indispensables. Voilà pourquoi la priorité est donnée au confinement strict sous peine de sanctions. Ceci impacte fortement nos conduites et la matrice socio-économique dans ses aspects les plus inattendus. Il s’agit d’un cas d’école défiant les meilleurs experts, tous secteurs confondus.

Finie la récréation !

Cette nature imperceptible nous confronte de plein fouet à notre finitude. Et cette fois, avec une accélération époustouflante si on la compare aux effets différés du désastre climatique. Tout se passe comme si la COVID-19 était venue siffler la fin de la récréation pour inciter la terre entière à réagir immédiatement. Comble de l’ironie, le blocage économique lié au confinement entraîne une chute des émissions de gaz à effet de serre. Certains y verront un maigre lot de consolation, d’autres une directive de droit naturel pour la protection environnementale.

Le fondement de la peur

En tant qu’êtres humains, nous ne pouvons pas maîtriser tout comme nous l’entendons. Et cela génère de la peur. De ce fait, cessons d’être arrogants face aux forces de la nature, car celle-ci évoluera selon ses propres lois et mérite d’être respectée.

Quant à notre dépendance individuelle envers la société, elle est manifeste, et dans les circonstances actuelles, il vaudrait mieux dire criante. Cette vérité, celle d’être à la merci d’autrui et d’un système, engendre d’autant plus la peur que le confinement révèle combien l’organisation de notre société est source de chaos lorsqu’une partie de ses rouages est grippée. En résumé, nous semblons exister lorsque nous sommes rattachés à un modèle de société qui fonctionne. En cas de panne, nous perdons le sens de notre existence ou simplement la vie.

Des répercussions inquiétantes

De surcroît, notre humanité est en souffrance et nous avons été pris de court. Qui eût cru que nous vivrions aujourd’hui un avant-goût du désastre climatique annoncé, même si la cause première est différente ? Les retombées sont aussi nombreuses qu’insoupçonnées, et les médias en font l’écho au quotidien :

  • des réactions égocentriques faisant suite à l’incertitude de l’approvisionnement des commerces alimentaires, des actes de violence, l’achat d’armes à feu en guise de protection individuelle contre des humains dans la misère ;
  • la paupérisation et la famine se marquant dans une configuration inédite avec le blocage mondial des activités économiques « non essentielles », et de ce fait des tensions sociales inévitables ;
  • la cessation de l’enseignement et de l’éducation renforçant l’inégalité des chances ;
  • des souffrances psychologiques et des violences familiales du fait de l’interdiction des activités sociales, sportives et culturelles ;
  • des actes d’incivilité par le non-respect du confinement, des discussions éthiques concernant les malades à prioriser pour les soins ;
  • la pénurie de produits indispensables faisant grimper les prix et favorisant la contrefaçon et les arnaques.

Bien entendu, cette liste est loin d’être exhaustive et se développera sans relâche au cours de cette situation de crise pas aussi passagère qu’on aimerait s’autoriser à le penser. Le monde est triste et révolté.

Et pourtant…

Du personnel soignant et des volontaires s’activent de manière effrénée pour apporter leur aide aux malades et aux personnes les plus démunies. Beaucoup de chercheurs passent des nuits blanches afin de permettre la fabrication de tests et de vaccins. Des ingénieurs du monde entier ont partagé leurs découvertes pour fabriquer des respirateurs de fortune. Certaines entreprises se sont converties dans l’élaboration de produits d’intérêt sanitaire. Des vidéos circulent, expliquant comment confectionner des masques à domicile. Nous trouvons sur internet un tas d’astuces pour compenser la solitude et la sédentarité, et aussi des blagues pour alimenter notre besoin de rire et se détendre.

Par la force des choses, nous avons changé certains de nos comportements. Par exemple, les avions étant cloués au sol, nous ne voyageons plus dans des pays lointains. Le télétravail est privilégié. Tout cela fait un bien fou à la planète. Ou encore, les gens ayant un problème de santé non impérieux n’envahissent plus les services d’urgence de manière intempestive.

Associés dans le même combat, nous assistons désormais à une nouvelle envolée en termes de créativité, de capacité de réaction, de solidarité et de générosité.

Un banc de brume

Ce n’est ni l’heure de la météo, ni une allusion aux millions de microgouttelettes suspendues en l’air lorsque nous parlons, éternuons ou toussons.

Ce titre est simplement une métaphore pour illustrer à quel point nous manquons de clarté sur ce qui est en train de se passer. Fausses vérités ? Vraies dissimulations ? Comment nous y retrouver et surtout comment ne pas sombrer dans l’angoisse et la paranoïa tout en restant réalistes ?

Avant tout, il convient de faire preuve d’humilité et de prudence, car la science, aujourd’hui, ne dispose pas encore de connaissances suffisantes sur ce coronavirus et ses mutations potentielles, ni sur notre réponse immunitaire apparemment variable et passagère. Par conséquent, respectons toutes les mesures préventives qui nous sont conseillées ou imposées pour certaines, même si elles pèsent au niveau individuel en termes de revenus et de contacts sociaux.

Par ailleurs, évitons de prendre pour vérité toute allégation qui n’a pas été vérifiée par des personnes compétentes selon les protocoles scientifiques. Considérons donc ce genre de déclaration comme de la maladresse, et si des hypothèses doivent être émises afin de pouvoir les explorer, elles doivent rester nuancées tant qu’elles n’ont pas été validées scientifiquement.

Enfin, lorsque les épidémiologistes commentent les chiffres à l’antenne, ils s’expriment avec précaution , mais certains l’interprètent comme de la discrétion, ce qui n’est pas pareil. Les enjeux politiques et économiques sont tellement énormes que dans plusieurs pays, d’aucuns s’interrogent sur la véritable liberté d’expression de ces chercheurs.

Un défi majeur pour les responsables politiques

De ce qui précède, l’occasion nous est donnée de nous interroger sur le véritable bon modèle de gouvernance, résultant de l’équilibre, sur base d’une coordination solidaire, entre les aspects politiques, économiques et scientifiques, en ce y compris les sciences sociales et humaines, ou encore, les sciences naturelles.

Admettons que cela peut paraître complètement naïf et illusoire, mais à l’heure actuelle, face à la nécessité absolue d’un changement réel, la vraie question est de savoir si nous avons le courage et la volonté de changer et de faire changer.

Rien n’est permanent. Chaque chose peut changer. Exister c’est devenir. Cette pensée, attribuée à Bouddha, cadre parfaitement avec le mobilisme d’Héraclite. Tout est en devenir, parfois entre deux extrêmes, comme par exemple « la réalité » d’une part, et « l’idéal » d’autre part, de même qu’une pente se définit comme ce qui relie « un bas » et « un haut ».

La fin du monde ou la fin d’un monde ?

Ne nous enfonçons pas dans un pessimisme morbide, car nous pouvons tirer des leçons de cette COVID-19. Dans ce paradoxe où la société nous pousse à l’individualisme et à l’égocentrisme, force est de constater au cours de cette pandémie que l’individu a besoin de vivre en communauté et qu’il existe grâce à elle. Que cet épisode, vraisemblablement le premier d’une série, nous incite à utiliser notre intelligence collective pour réinventer de manière solidaire le monde de demain, respectueux des droits humains et de l’environnement, car si ce n’est pas la pandémie d’aujourd’hui, ce sera le désastre climatique de demain, invisible à sa façon, et certainement lié à notre société de consommation. Favorisons l’économie circulaire et revoyons nos besoins à la baisse.

Ce n’est qu’ensemble et à ces conditions que nous pourrons croire que ce n’est pas la fin du monde, et nous préparer à la fin d’un monde…

Écologie : en marche pour sauver l’Humanité !

C’est ce dimanche 27 janvier à Bruxelles qu’aura lieu la nouvelle mobilisation citoyenne organisée par Rise for Climate (branche belge). Leur objectif : contribuer à sauver l’Humanité.

© Free-Photos (www.pixabay.com)

Diminuer les émissions de gaz à effet de serre afin de préserver les conditions climatiques est aujourd’hui une priorité absolue. Et pour cause, les experts du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) sont formels sur ce point, démontrant de surcroît dans leur rapport spécial publié le 8 octobre dernier qu’il est encore possible de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, un seuil à ne pas franchir en termes d’impacts sur le monde que nous connaissons actuellement.

Ne pas se rassurer erronément

L’expertise du GIEC, largement reconnue sur le plan technique et scientifique, détrône ainsi toutes les échappatoires selon lesquelles ces changements climatiques sont bien connus et répétés de manière quasi cyclique, résultant de façon naturelle d’interactions fort complexes entre différents systèmes thermiques.

Secundo, les répercussions des gaz à effet de serre sont différées. Les dégradations climatiques s’installent avec lenteur, et ce qui est constaté seulement aujourd’hui provient en réalité de la hausse de la concentration de ces gaz il y a plusieurs décennies.

Pas uniquement une question de survie

L’évolution du climat impactera forcément notre comportement. Comme lors du naufrage du Titanic, les mieux nantis accéderont plus facilement à des plans de sauvetage. Dans ces conditions, comment réagirons-nous face à un clivage social aussi profond, au point d’entraîner dans son sillage une véritable crise politique et géopolitique ?

Survivre deviendra le modus vivendi dominant. Qui se risquera encore à opter pour la solidarité plutôt que pour son intérêt personnel ? Quelles valeurs nos enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants connaîtront-ils ? Tout cela aboutira immanquablement à un véritable chaos humanitaire, et notre bonne vieille terre, dans son agonie, en sera le dernier témoin.

Maintenant et ici

Reste-t-il aujourd’hui de bonnes raisons pour ne pas (ré)agir, tandis que selon le GIEC, nous pouvons encore apporter le changement ? Il est donc urgent de réfléchir sur nos propres choix et sur les priorités que nous voulons nous fixer, surtout si nous estimons que notre bonheur personnel est conditionné par celui de notre descendance. Nous pouvons aussi nous sentir concernés par ce qui se passe sur notre planète, en l’occurence, par l’empreinte écologique que nous y laissons. Après tout, notre existence n’est-elle pas, comme celle des autres, reliée à un cycle du temps invisible qui nous unit tous dans une même condition humaine ?

Trois domaines indissociables pour agir

À titre individuel, adopter un comportement adéquat est une ligne d’action essentielle. Forcément, rien ne bougera dans une logique où chaque citoyen compte sur les agissements des autres. En outre, il est aberrant de croire que notre contribution personnelle, aussi modeste soit-elle, ne puisse avoir elle aussi un impact positif sur le climat. La métaphore de l’effet papillon l’illustre bien. D’ailleurs, il existe de nombreuses sources d’information expliquant des gestes simples pour préserver notre planète au quotidien, comme nous pouvons le constater avec ce blog dédié à l’environnement.

Un autre champ d’action concerne l’industrialisation de nos produits de consommation et la pollution  excessive qu’elle entraîne, tous secteurs confondus. Les entreprises de marketing nous débusquent en tant que consommateurs et non pas en tant qu’êtres humains. Sensibilisés par les campagnes de publicité, nous avons du mal à nous passer de biens et de services dont nous n’avons pas vraiment besoin. Pour beaucoup, consommer est devenu une forme d’existence, et ainsi s’installe un cercle vicieux préjudiciable à la santé de notre planète. Voilà pourquoi l’industrialisation, avec ses grandes enseignes, est devenue une véritable puissance dont il faut combattre les excès par des actes individuels, collectifs et politiques.

Enfin, signalons la nécessité d’encourager les pouvoirs publics à jouer un rôle décisif dans cette matière très complexe, afin de coordonner toutes les interventions nécessaires dans le cadre d’une véritable gouvernance sur l’ensemble des acteurs économiques, tant au niveau national qu’international. Voici, à titre d’exemples, quelques mesures pouvant favoriser cette transition écologique :

  • sensibiliser et éduquer
  • investir dans la recherche scientifique et le développement technologique
  • fixer des normes et les faire appliquer sous peine de sanctions
  • inciter financièrement pour produire et consommer de manière propre
  • favoriser le développement durable et l’économie circulaire

Pour conclure

Il s’agit sans doute du défi politique et sociétal le plus noble qui ait jamais existé, car un des facteurs de succès est la préservation de l’équilibre économique au niveau mondial. Cela revient à dire que si nous ne nous préoccupons pas de la disparition des inégalités et n’en acceptons pas les conséquences, nous condamnons à mort notre propre descendance.

10 clés pour vivre heureux

Vous ne vous sentez pas pleinement heureux ? Ou vous pensez peut-être que vous êtes carrément une personne à plaindre ? Alors cet article est pour vous ! Mais attention, le bonheur absolu, encore faudrait-il pouvoir le définir, n’existe probablement pas. Toutefois, nous pouvons tous essayer de vivre heureux le plus possible et le mieux possible. Sans aucun doute un bel objectif pour bien débuter l’année 2019…

© André Rau (www.pixabay.com)
1. Accepter ce qu’on ne peut pas changer

Il existe des circonstances que vous ne pourrez jamais changer, comme par exemple la perte d’un être cher, une maladie génétique ou l’accomplissement d’une faute irréparable. Il y a aussi des cas de figure où l’espoir d’un changement n’est souvent qu’illusion : récupérer un amour perdu, rattraper en dix minutes un retard de trois heures.

Les exemples de situations malheureuses qu’il est raisonnable d’accepter foisonnent, parce que raisonnablement rien ni personne ne pourront y changer quelque chose. Par conséquent, le simple fait de s’accommoder de telles conditions permet de tourner la page, de consacrer son temps et son énergie à autre chose, et de viser l’avenir de manière constructive.

2. Améliorer ce qui peut l’être

De ce qui précède, il ne faut surtout pas penser qu’il faille rester inactif. C’est tout le contraire. Bien souvent, un événement triste ou un fait regrettable permettent par la suite de construire sa vie autrement, de se réinventer, de chercher des alternatives. Pour certains, il s’agit même de renaître, avec un futur plus resplendissant que le passé !

Ainsi, pour illustrer ces propos, il est bon de s’assurer la meilleure hygiène de vie possible afin de préserver au mieux son capital santé, même si ce dernier n’est pas florissant : perdre du poids, équilibrer son alimentation, diminuer les boissons alcoolisées, arrêter toute consommation de drogue ou de tabac, intensifier son activité physique, etc. Autant de bonnes résolutions susceptibles de vous apporter à la fois un bien-être physique et un coup de pouce à votre moral.

Dans un tout autre domaine, il est bénéfique de chercher à corriger, enrichir ou parfaire certains traits qui vous caractérisent. Développez du mieux que vous pouvez les qualités que vous appréciez chez les autres : un visage qui vous sourit, un regard qui vous est porté, une écoute qui vous est réservée, des paroles et des actes qui respirent la transparence et la véracité, la tendresse que vous recevez, l’amour qui vous est donné.

3. Pouvoir ce qu’on veut et vouloir ce qu’on peut

Cela revient à tout mettre en oeuvre pour accomplir un plan, parce qu’il y a désir (pour obtenir une satisfaction) ou parce qu’il y a volonté (pour atteindre un objectif). Réaliser ses aspirations et accomplir ses projets sont source de joie.

Encore faut-il que tout cela soit réaliste, même si c’est ambitieux. En effet, rechercher des satisfactions inaccessibles ou poursuivre des objectifs hors de portée sont source de frustration.

Il faut donc oser ses rêves, mais garder les pieds sur terre, et en cas de doute, il sera opportun de progresser modestement à petits pas dans la bonne direction.

4. Ne pas souffrir à l’avance

Au risque de choquer certains, il existe une bonne et une mauvaise façon de souffrir. Il y a des souffrances auxquelles on n’échappe pas, et au moment où elles surviennent, pour autant qu’elles surviennent, on les subit… Ceci est la bonne façon de souffrir.

Par contre, il y a des souffrances qu’on se représente dans l’avenir sans connaître leur véritable nature et intensité. N’est-il pas dommage, par exemple, de se tracasser durant plusieurs semaines à cause d’une intervention chirurgicale prévue dans 2 mois ? Ceci est la mauvaise façon de souffrir.

Et en guise d’apothéose, il y en a qui se laissent envahir par la peur à cause d’une souffrance imaginaire, à tel point qu’ils se bloquent. Par exemple, certains n’osent pas s’engager dans une relation amoureuse par crainte d’être déçus, d’autres ne postulent pas pour un poste vacant par peur de l’échec. Ceci est la pire façon de souffrir.

5. Vivre l’instant présent

En premier lieu, vivre c’est être, conjugué à l’indicatif présent : je suis, et non pas j’étais ou je serai. Vivre, c’est donc expérimenter chaque instant actuel et réel au fur et à mesure qu’il passe. La dimension temps est un processus continu que personne ne peut arrêter ni avancer ou reculer.

Petit parallélisme entre la vie et la musique : pour découvrir une mélodie, il faut la laisser jouer au tempo de la partition, sans l’arrêter, sans la rembobiner en arrière et sans l’accélérer en avant, sinon, elle n’existe plus.

Exister, c’est vivre l’instant présent, en appréciant ou en détestant chaque moment qui passe, et agir et ressentir en conséquence, pleinement concentré sur ce qui a lieu maintenant et ici. Chaque minute nous apprend et nous fait grandir…

Le plus regrettable est d’avoir le regret de n’avoir pas apprécié le temps présent au moment où il se déroulait dans le passé. Le meilleur moyen pour dissiper cette amertume est de se concentrer sans tarder sur ce qui se passe ici et maintenant.

6. Ne pas vivre dans l’attente

Vivre dans l’attente c’est prendre le risque d’être déçu. Ne vaut-il pas mieux contacter soi-même un ami au moment où l’envie vous traverse l’esprit plutôt que d’attendre que lui vous appelle ?

Chacun est acteur de sa propre vie. Prendre les choses en main permet de les faire bouger et d’aller de l’avant, sachant que la force est d’abord en soi.

Et lorsque malgré tout survient l’inattendu, c’est tout simplement un cadeau de la vie ou d’un être qui vous veut du bien, comme l’illustre cette citation de Jean d’Ormesson : « Tout le bonheur du monde est dans l’inattendu ».

7. Être soi

C’est un peu surréaliste, mais il est parfois plus facile de paraître quelqu’un d’autre que d’être tout simplement soi. Il peut sembler difficile pour certains d’accepter ce qu’ils sont et qui ils sont, d’agir en conformité avec leur état d’âme et de dire « non ».

En effet, n’est-il pas frustrant de préférer se taire au lieu d’exprimer son affection, son intérêt ou de manifester sa déception, sa désapprobation, sa colère ? Cela peut provenir d’un manque de confiance en soi comme de la crainte de la réaction de l’autre. Dans les deux cas, vous pouvez recourir à une astuce particulièrement honnête et efficace, en déclarant votre perception… Celle-ci vous appartient, personne ne peut donc la critiquer ou la nier, sauf vous, car c’est votre réalité. Votre perception n’est ni blessante ni accusatrice, elle remet votre personnalité à l’honneur, et en la faisant connaître, vous vous ouvrez à un véritable dialogue sans risquer de vous perdre dans la réaction de l’autre.

Comme nous venons de le voir, se faire respecter, c’est déjà bien, mais se respecter (sans le verbe faire), c’est une autre aventure ! Cela suppose de se connaître soi-même, ce qui n’est pas toujours évident, et ensuite de chercher à s’épanouir en accord avec soi. Pour y arriver, des exercices d’introspection s’avèrent utiles.

Par ailleurs, le regard intérieur sur soi nous permet de découvrir non seulement notre singularité qui demande le respect comme expliqué ci-dessus, mais aussi notre humanité qui sollicite la tolérance. Je tolère ce que les autres sont, et j’attends des autres qu’ils me tolèrent tel que je suis, car nous avons tous une part d’humanité qui fait que nous sommes dotés de mêmes besoins, aspirations, pulsions, répulsions.

8. Aimer pour être aimé

Être aimé, n’est-ce pas l’aspiration la plus universelle ? Et fort malheureusement, beaucoup de gens ne se sentent pas aimés. L’amour se décline de mille et une façons. Peut-être sommes-nous trop exigeants envers les autres, et incapables d’apprécier l’amour qu’ils nous donnent déjà ? Sommes-nous suffisamment doués pour aimer autant que ce que nous serions en « droit » d’attendre des autres ?

Quelles que soient les réponses à ces questions, il sera plus facile pour les autres de nous donner de l’amour si nous exerçons notre propre capacité à aimer davantage tout en restant soi.

9. Savoir bien s’entourer

Vivre de manière tolérante est une chose, mais pour s’épanouir, il faut savoir bien s’entourer. Ceci n’a rien à voir avec de l’opportunisme lorsqu’il s’agit d’éviter des personnes qui vous tirent vers le bas, vous harcèlent, vous manipulent pour pomper toute votre énergie.

10. Agir selon le beau, le bon et le vrai

Une vocation sans doute universelle est d’expérimenter pleinement le bonheur sur base de trois fondements que sont le beau, le bon et le vrai.

Le beau nous apaise, nous émeut, nous cultive. Le beau resplendit au-delà de toute considération physique ou plastique. Nous le retrouvons volontiers dans la nature et dans l’art, mais aussi dans ce que notre intérieur humain peut révéler.

Le bon nous attendrit, nous console, nous rassure, nous délivre, nous réchauffe, nous illumine. Le bon est un acte d’amour.

Le vrai nous donne confiance, nous ouvre des horizons, nous permet d’avancer et laisse transparaître la lumière. Le vrai est le fruit d’un coeur pur.

Dès lors, pouvons-nous encore faire des choix ou accomplir des actes qui n’aillent pas dans le sens du beau, du bon et du vrai ?

Comment utiliser les 10 clés ?

Chacune des clés mérite à elle seule d’être exploitée séparément. Si vous désirez vous les approprier, nous vous suggérons de vous concentrer sur une seule à la fois, et ce pour une durée de quelques jours, semaines, mois, années selon le besoin et la priorité que vous lui accordez. Viennent ensuite les autres, de manière successive ou cumulative. Et n’oubliez jamais : vouloir adopter ne fût-ce qu’une seule petite clé, c’est déjà progresser !

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