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Vivre, c’est aimer pour se donner vie

Vivre, c’est aimer pour se donner vie

Version « audio » de l’article par Nathalie Gilmont

Peu importe la manière dont se déroule ou s’est déroulée notre enfance, chacun de nous a le devoir de prendre soin de son être. C’est notre bien le plus précieux, cette part sacrée en nous, à laquelle nous nous relions par la voie du cœur. Ainsi, chaque fois que nous choisissons d’ouvrir notre cœur, nous grandissons dans la force de notre essence sacrée. Personne ne peut y toucher, ni nous l’enlever, à part nous-mêmes.

© Sasint (www.pixabay.com)

Grandir est un choix personnel, individuel et libre… C’est le choix de garder, consciemment et constamment, le contact avec soi, et s’ouvrir ainsi vers toujours plus de conscience de sa personne, pour être présent à qui nous sommes, ici sur Terre. Grandir, c’est choisir d’enlever – ou pas – le voile des certitudes qui filtrent notre vision du monde, quand celles-ci nous rendent malheureux et rendent les autres malheureux.  Grandir, c’est choisir sans relâche le bonheur au-delà des épreuves et des peurs, et s’attribuer ce choix comme une philosophie de vie, comme un cadeau que l’on se donne, une sorte de Graal précieux.

Cultiver la racine du bonheur

Grandir, c’est donc une croisade avec soi-même qui demande courage, persévérance et foi. C’est cultiver la racine du bonheur en choisissant la Vie, et se rappeler ce choix le plus souvent possible, pour ne pas oublier que nous sommes vivants, et que la Vie est le bonheur.

L’Amour en est le chemin

Vivre, c’est Aimer, car la Vie nous donne le cadeau de l’Amour, pour arriver à elle, et c’est l’Amour qui nous rend vivants.

À travers les épreuves et les blessures de la Vie, il nous faut renouveler constamment notre foi en elle, en choisissant d’Aimer et en apprenant à Aimer à chaque instant, comme un enfant qui vient de naître et qui n’a peur de rien. Il nous faut choisir d’Aimer la Vie comme autant de premières fois, dans l’acceptation de l’expérience humaine, des colères qui nous habitent, des agressions d’autrui, des injustices.

Apprendre des blessures de l’âme

Apprendre, c’est aussi savoir aimer les blessures de l’âme, et les regarder comme des expériences qui nous traversent, tel un fleuve traverse un paysage tantôt semé de fleurs, tantôt semé d’écailles rocheuses, sans revenir, sans se retourner, sans s’attacher…

C’est par la voie du cœur que nous apprenons à garder le contact avec notre essence sacrée, parce que c’est par là que nous pouvons puiser dans la source intarissable de l’Amour que rien n’ébranle. Car l’Amour n’est-il pas une force qui nous habite, et non une exigence à satisfaire ?

Il faut parfois attendre longtemps pour renouveler sa foi en la Vie, et « voir » avec les yeux de l’Amour. Parce qu’il arrive souvent que l’humain en nous s’aveugle lui-même des blessures qui le traversent, et les laissent gouverner sa Vie et ses relations. Mais la plupart du temps aussi, quand nous sommes restés trop loin en arrière, notre essence sacrée, bien vivante tout au fond de nous, nous accorde la grâce de nous rappeler à elle si nous choisissons de l’entendre : s’ouvrent alors notre cœur et notre conscience. Dans cet « état de grâce », nous nous donnons à nous-mêmes une nouvelle naissance, pour ouvrir à nouveau les yeux de l’Amour qui s’étaient endormis.

Ressentir la joie de vivre

En disant « oui » au flot de la Vie, nous redevenons forts et ouverts à l’expérience et à la créativité, et nous nous sentons heureux d’expérimenter notre essence sacrée. Devenus libres, c’est ainsi que nous prenons soin de notre être.

La joie de Vivre passe par le cœur. Plus nous gardons notre cœur ouvert, plus nous sommes vivants… Grandir, c’est garder les yeux de l’Amour, quelle que soit l’expérience heureuse ou malheureuse, car l’Amour ne fait pas de tort.

Quitter la prison de ses croyances

Dans son livre « Le désespoir des singes et autres bagatelles », Françoise Hardy a écrit  « Peut-être est-ce pour que l’esprit le quitte avec moins de regrets que la prison du corps devient de plus en plus invivable avec le temps ? »

En la paraphrasant, j’ajouterais : « Peut-être est-ce parce que le cœur ne parle plus que la prison des croyances et des certitudes devient de plus en plus invivable pour l’âme et pour le corps ».

La Vie a besoin de joie pour jaillir, et la joie ne peut jaillir que de l’Amour.

Ainsi, l’expérience humaine nous apprend que, si l’on n’y prend garde, les préjugés et les certitudes personnelles peuvent devenir autant de résistances au flux naturel de la Vie, prenant la place du cœur et nous déconnectant de la source sacrée qui nous rend vivants : l’Amour de notre être.

Un passeport vers l’Amour et la Vie

Quand notre cœur se trouve face à nos croyances, tel un commandant de bord qui ne contrôle plus son avion, nous partons loin de lui, et seul le pilote automatique de nos résistances semble guider notre Vie. Alors, notre cœur n’a plus de passeport pour Vivre. En sourdine, comme étouffé, nous ne lui laissons plus nous faire découvrir notre plein pouvoir de Vie. Nous ne lui laissons plus nous guider vers les ressources innées et inépuisables d’un bonheur durable. Ainsi, notre cœur ne vibre plus suffisamment pour nous envoler vers l’Amour et la Vie. Pas suffisamment sollicité, notre coeur ne peut puiser dans la force de Vie ni dans les pensées créatrices qui alimentent la joie de Vivre et le don de l’Amour.

Laisser venir l’Amour à soi

Heureusement, même quand on le lâche, l’Amour lui, ne nous lâche jamais. Grandir et Vivre en conscience, c’est vouloir garder l’unité qu’apporte l’Amour, et se défier soi-même face à la division qu’apporte l’éducation, au travers des peurs que celle-ci entretient en nous… Pour que notre âme soit enfin libre de faire jaillir la joie, dans cette unité retrouvée, sans les limites des certitudes d’ici… Pour que nous puissions rayonner enfin de toute notre lumière, de tout ce que nous sommes vraiment.

Regarder les autres avec gratitude

Grandir, c’est pardonner et savoir laisser aux autres la responsabilité de leurs choix de Vie.

C’est vivre dans la gratitude, pour l’expérience précieuse qui nous est donnée, celle du don de la Vie qui passe à travers nous, pour chacun et chacune, de manière unique.

Et remercier la Vie chaque jour pour le chemin parcouru et le trésor auquel elle nous mène : l’Amour pour soi. La remercier en la laissant nous rendre vivants. C’est lui montrer que, si l’Amour ne nous lâche jamais, nous non plus, nous ne le lâcherons pas, quelles que soient les épreuves que nous imposent notre éducation et nos croyances sur nous-mêmes. C’est prendre bien soin de notre être, pour savoir prendre bien soin de ceux que nous aimons. Et pour garder, dans le chaos des limites humaines, la connexion avec la pureté de l’Esprit, qui nous permet de voir avec les yeux de l’Amour, dans la joie et la paix de la Conscience Pure…

Texte rédigé par Nathalie Gilmont

En cliquant sur le nom de l’auteure, vous pouvez accéder à sa page de présentation et voir une vidéo où elle explique la philosophie ‘Nouvelle Terre’

Nathalie Gilmont

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